Autour d’Alep
Mein Aleppo
Titre : My Aleppo – Mein Aleppo – مدينتي حلب.
Editeur : Esefeld & Traub
Publication : 2011
Format : 25 x 25 cm, 286 p., 126 ill.
Ouvrage collectif. Textes en allemand, anglais et arabe
Commander l’ouvrage sur le site des Editions Esefeld & Traub
Nos contributions :
Hussein I. El-Mudarris : Les chats de Farâfra
Hussein I. El-Mudarris : Le consulat des Pays-Bas à Alep
Olivier Salmon : Le Voyage comme dévoilement
Consuls et agents de renseignements dans l’Empire Ottoman :
le cas d’Alep
Conférence à la Maison de la Recherche (Université Paris IV-Sorbonne) le 29 mars 2011
En poste au Levant, les consuls sont amenés à écrire, non seulement des lettres à l’ambassadeur à Constantinople ou à leur ministre en France, mais aussi des journaux de négociation qui s’apparentent à de la littérature de voyage. S’ils ne sont pas destinés à la publication, il arrive néanmoins qu’ils servent à la rédaction de relations de voyage : à l’origine des Mémoires de Laurent d’Arvieux se trouvent ainsi les journaux qu’il a tenus lors de ses différentes missions. Les écrits des consuls ont pour objectif principal de donner une information abondante et détaillée sur le lieu où ils exercent leurs fonctions. Le mémoire ou la statistique constitue la forme privilégiée de ces écrits.
Outre les consuls, le gouvernement dispose d’un certain nombre d’agents pour récolter des renseignements : inspecteurs des Échelles, missionnaires capucins, espions qui se cachent sous le masque du scientifique ou de l’archéologue, et qui n’hésitent pas à se convertir à l’islam pour mieux infiltrer les tribus arabes susceptibles de secouer le joug ottoman.
Les informations contenues dans les récits de ces agents et dans ceux des voyageurs « classiques » se révèlent relativement proches, mais ces derniers n’en sont pas pour autant des espions méditant une prochaine conquête. Plutôt que d’être, selon la vision d’Edward Said, un instrument d’impérialisme, les récits de voyage reflètent plus ou moins consciemment les débats politiques sur l’Empire ottoman et forment le miroir des ambitions coloniales européennes.
Autour du voyage de Léon de Laborde
Titre : Léon de Laborde. Voyage en Asie Mineure : de Constantinople au Taurus et à la côte de Cilicie.
Catalogue de l’exposition présentée au Moulin « La Filature » au Blanc du 8 juin au 28 juillet 2013.
Éditeur : Amis de la Bibliothèque Municipale du Blanc
Publication : 2013
Format : in-4°, 288 p., ill. en couleur
Contributions :
– Préface de Son Excellence Tahsin Burcuoğlu
– Michel Maupoix : Lamartine, le Sultan et la question d’Orient
– Erdal Kaynar : L’état de l’Empire ottoman dans la première moitié du XIXe siècle
– Hussein El-Mudarris : Les explorations scientifiques en Asie mineure à la fin du XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe siècle. la construction et les usages de savoirs géographiques européens sur le monde ottoman
– Olivier Salmon : Le Voyage en Asie mineure dans la première moitié du XIXe siècle
– Arzu Etensel Ildem : Les autochtones dans Le Voyage de l’Asie Mineure de Léon de Laborde
– Sophie Basch : Silhouettes de Constantinople dans la littérature romantique
– Annie Gilet : Vue de la Mosquée du Sultan Ahmet et de la place de l’hippodrome à Constantinople, par Louis-François Cassas
– Jean-Denys Devauges : Voyager en Orient au temps des Laborde. L’Empire ottoman dans les collections du musée national de la voiture et du tourisme de Compiègne
– Guillaume Cotinat : catalogue des planches du Voyage en Asie Mineure de Léon de Laborde
Voir la brochure de l’exposition
Titre : Léon de Laborde. Voyage en Orient : Syrie – Palestine – Liban.
Catalogue de l’exposition présentée au Château d’Azay-le-Ferron et au Moulin « La Filature » au Blanc du 10 juillet au 3 octobre 2010.
Editeur : Amis de la Bibliothèque Municipale du Blanc
Publication : 2010
Format : in-4°, 288 p., 205 ill. en couleur
Contributions :
– Michel Maupoix : Le Voyage en Orient : du rêve à la réalité
– Olivier Salmon : Le Voyage en Syrie dans la première moitié du XIXe siècle
– Guillaume Cotinat : L’épisode syrien du voyage en Orient de Léon de Laborde
– Roland Tomb : Le Liban, de l’ascension de Béchir II à la fin de l’émirat
– Guillaume Cotinat : Une étape du voyage libanais : la visite à Lady Stanhope
– Guy Galazka : Le voyage en Terre Sainte dans la première moitié du XIXe siècle
– Hussein El-Mudarris : Le Regard des Orientaux sur les voyageurs du XIXe siècle
– Guillaume Cotinat : Du Voyage en Orient de Léon de Laborde, et plus particulièrement du Voyage de la Syrie
Voir la brochure de l’exposition
Autour de William Henry Bartlett et Lamartine
Dans les années 1830, Alphonse de Lamartine et William Henry Bartlett se rendent au Levant, le premier en tant que « poète et philosophe », le second comme artiste. Leur pérégrination est représentative de la mode du voyage en Orient qui connaît un succès remarquable à cette époque en France et en Angleterre, mais Lamartine et Bartlett ne sont pas des touristes comme les autres. Le poète français est déjà célèbre lorsqu’il part vers le Liban, où il perd sa fille Julia, tandis que Bartlett gagne sa notoriété à son retour, grâce à ses dessins largement diffusés par le biais des gravures dans divers récits de voyage.
Tous deux ont profondément marqué le Liban : le souvenir de Lamartine est encore vivace à Beyrouth et dans toute la région, alors que les gravures de Bartlett font jusqu’à aujourd’hui la joie des collectionneurs. Les autorités mandataires les célébrèrent chacun à leur manière : les dessins de Bartlett illustrèrent les billets de banque émis en 1920 et en 1939, et une série de manifestations culturelles, notamment à Beiteddine et aux cèdres, fut organisée à l’occasion du centenaire de la venue de Lamartine en 1933. Ainsi ces voyageurs, qui surent créer un mouvement de sympathie envers l’Orient, font partie aussi bien du patrimoine européen que du patrimoine levantin.
Interview par Karen Boustany dans l’émission Kitab sur MTV – 12 mai 2011
Voyage romantique au coeur du Bilad al-Cham
à travers les dessins de William Bartlett
Conférence donnée le 10 juin 2008 à la Bibliothèque Al-Assad à l’occasion de Damas Capitale Arabe de la Culture 2008
Texte de la conférence en français
Résumé en arabe dans la presse
Articles dans la presse
- Olivier Salmon, « Les deux rives de la Méditerranée », L’Orient-Le Jour, 2 septembre 2008
- Hussein I. El-Mudarris, « critique du film Bab-Al-Maqam« , al-Jamahir, 12 juin 2009
Divers
A personal journey to Aleppo, Bilad al-Sham and the Syrian Arab Republic by Dr. Nikolaos van Dam
Keynote speech on the occasion of the 400th anniversary of the Dutch Consulate in Aleppo – 28 October 2007
version anglaise | version arabe |
Lecture on the occasion of the 400th anniversary of the Dutch Consulate in Aleppo – 31 October 2007
version anglaise | version arabe |
Visiter le site de Dr. Nikolaos van Dam
Ammien Marcellin : Histoire et Épopée
Mémoire de maîtrise de Lettres Classiques, réalisé à l’université Paris IV – Sorbonne (2002), sous la direction de M. le Professeur J.-C. Fredouille.
Ammien Marcellin est un historien du IVe siècle d’origine syrienne, donc hellénophone. Auteur des Res gestae, « Histoire« , ouvrage écrit en latin, il prend la suite des Annales de Tacite et constitue un des meilleurs témoins sur le IVe siècle, en particulier sur la période du règne de l’empereur Julien.
Le mémoire cherche à montrer comment, par l’utilisation des auteurs épiques et plus généralement par une stylisation de son œuvre, Ammien élève Julien au rang de héros épique.
La stylisation épique de Julien touche au panégyrique et rappelle le discours de l’empereur De la royauté qui a pu influencer l’historien. Le portrait de Julien serait alors en quelque sorte un auto-portrait, Ammien reprenant les qualités et le style de ce que l’empereur pense être un idéal.
résumé | texte intégral |